(Pierre&Paul)
La marche de la foi, nous rattache à un Dieu, qui est pure et parfait. Cependant, nous tous commettons l’erreur de vouloir directement revêtir sa nature parfaite. Et c’est donc malheureusement, cette fausse compréhension, qui est à la base des nombreuses difficultés que nous rencontrons dans cette marche.
Arrêtons un moment sur la vie des deux personnages biblique bien connu. Pierre et Paul. Deux personnages, qui ont servit Dieu de manière extraordinaire. Ils ont cependant chacun une histoire propre. Mais par contre, c’est une vraiment contraire l’une de l’autre.
La Dissemblance des ces Deux Apôtres de Christ
Reconnu comme un homme sans instructions, l’apôtre Pierre avait cependant été dans la ceinture la plus rapproché du Seigneur. Le clic des trois ; Pierre, Jacques et Jean. Il a vécu des expériences spirituelles grandioses telles que la transfiguration (Voir Matt 17), la tempête apaisée (Voir Marc 4.35-41), ainsi les multiples multiplications des pains.
Par contre, pour ce qui le concerne, Paul est regardé à son niveau. Un homme ayant fait des hautes et prestigieuses études. Il n’a pas été dans la ceinture rapproché du Seigneur. Il n’a pas vécu les miracles à coté du Seigneur.
Chacun sa Propre Expérience
Pierre l’Avant-gardiste
L’apôtre Pierre s’appuyer sur ses capacités pour marcher avec Dieu. Il s’auto-persuader d’être à la hauteur des exigences surnaturelle. En effet, il avait toujours, soit à dire, ou à redire. Le chapitre de la transfiguration, nous en dit long sur cet élan avant-gardiste de Pierre. Même alors que, tout ce qui s’y dérouler dépasser son entendement humain ; il avait cependant un mot.
Chers amis lecteurs, agir de la sorte ne servira pas à faire avancer l’œuvre de Dieu. Car en effet, il s’agit de Dieu et de son œuvre ; donc pour y être utile, quel qu’en soit le niveau, nous devons être dépendant de la capacité qui vient de Dieu (Voir 2Cor.3.5).
Le Reniement de Christ par Pierre et sa Leçon pour Nous
Il est absolument impossible de marcher avec Christ, sans avoir régler le compte à la nature adamique. Voilà la première leçon que nous tirons du reniement de Pierre. Etre avec le Seigneur, en Galilée, à Nazareth, et même avoir un accent, qui nous rattacherais à la compagnie du Christ ; tout cela ne sert à rien. La chose qui compte le plus, c’est d’avoir renié notre propre nature pécheresse, sinon, nous finirons par renier le Saint de Dieu.
Par ailleurs, nous comprenons que la fidélité de Dieu, ne dépendra jamais des qualités ou des performances du bénéficiaire de ladite promesse. Comme cela est vu à la fin du ministère de Christ. Malgré la faiblesse de Pierre, la parole sur le chant du Coq, avait eu son accomplissement.
Chers ami lecteur, tenons ceci comme vérité, que dans cette marche, c’est le Maitre qui nous tiens par sa puissante mains d’amour. Aucune des toutes nos qualités ou expériences de la vie, ne pourrons faire l’affaire.
Paul le Persécuteur
L’histoire de Saul, commence le jour où celle d’Etienne terminé. Nous voyons Saul, sur son cheval. En effet, il été un grand homme de science. Bien formé, et éduquer dans la voie la plus rigoureuse qui soit dans le système religieux des Juifs. Saul été donc un pharisien. S’appuyant lui-aussi sur la nature humaine, ainsi que les atouts de la religion ; Saul servait Dieu dans cette armure.
Saul vers Damas ou vers Christ ?
Les voies et la sagesse de Dieu, resterons pour toujours mystère pour l’Homme. Car en effet, il nous est simplement impossible, à cause de notre nature, de saisir Dieu.
Comme Pierre, Saul aussi sera brisé par sa chute. Sa rencontre avec Christ. Pierre tomba du haut du cheval de sa nature adamique. Saul tombera aussi du haut de sa formation théologique, de son expertise de pharisien, et du haut de sa nature adamique.
La plus grande leçon que nous tirons est que l’œuvre de Dieu, ne se fait pas avec la force humaine. Mais elle est plutôt accomplie selon la voie et la sagesse divine.
Pour son œuvre, Dieu s’arrange toujours, afin que la nature corrompue par le péché n’ait pas droit au chapitre.
Saul ou Paul, cela importe peux. Ce qui est important, c’est être transformé par la puissance de Dieu, et servir le royaume de cieux.
Le Relèvement de Christ
Pour tous ses deux serviteurs, Christ, n’a pas été dans la complaisance. Le Seigneur est bon. Son relèvement, intervient toujours d’une façon différente. En effet, Christ, nous relève par la transformation et le revêtement de sa puissance.
Il a touché Pierre, en lui donnant de l’amour pour Lui, et pour son œuvre (Voir Jean 21.15-19). Cette conversation du Seigneur avec Pierre, portée essentiellement sur le reniement. Et la restauration du Seigneur, à consisté à doter son serviteur des habilité pour faire l’œuvre. Pais Mes brebis. La même démarche avait été reproduite avec l’apôtre Paul. Le Seigneur lui aussi donner de l’amour pour les chrétiens.
Pour son œuvre, le Seigneur trouve toujours des hommes (Ananias), qui instruise les nouveaux. Car cette œuvre vient d’en haut. Elle n’est donc pas une invention humaine.
Conclusion
Les vents contraires dans la marche avec le Seigneur, révèle beaucoup des choses. Cependant la principale, est la faiblesse de notre nature, ainsi que son caractère inappropriée dans cette marche. Car en effet, nous sommes prisonniers de celle-ci. Et t nos actions, sont estampées, par elle. Ainsi donc tout en étant sincère, voulant bien faire. Nous ferons toujours mal, sans l’aide et la puissance transformatrice de l’Esprit de Dieu. Voilà la raison explicative de notre totale dépendance à la puissance du Saint-Esprit.
Le Seigneur peut aussi te relever de cette chute que tu as connu dans ta marche. C’est encore possible de revivre les choses perdues.
Je vous invite à faire ensemble cette prière avec le Prophète Jérémie :
« Fais-nous revenir vers toi, ô Eternel, et nous reviendrons!
Donne-nous encore des jours comme ceux d’autrefois!
Nous aurais-tu entièrement rejetés,
Et t’irriterais-tu contre nous jusqu’à l’excès? »
(Lamentation 5.21-22).
Alphred Omombo
