Sous-titre : Découvrir qui nous sommes en Christ pour mieux Le connaître
Introduction : L’un précède toujours l’autre
Dans la marche chrétienne, beaucoup aspirent à vivre une profonde intimité avec Dieu : ressentir Sa présence, entendre Sa voix, marcher dans Sa volonté. Pourtant, il existe un principe spirituel incontournable : il n’y a pas d’intimité véritable sans identité révélée. Avant de communier pleinement avec Dieu, il faut d’abord savoir qui nous sommes en Lui.
Sans cette révélation, la relation reste floue, instable et fragile — car comment s’approcher d’un Père si on doute encore d’être son enfant ?
1. Jésus, modèle d’identité avant l’intimité
Avant même que Jésus ne commence Son ministère, le Père a proclamé :
« Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. »
(Matthieu 3:17)
Cette déclaration d’identité a précédé tout le reste. Ce n’est qu’après avoir entendu ces paroles que Jésus fut conduit au désert, puis qu’Il entra dans une vie d’intimité et d’obéissance parfaite.
Autrement dit, la connaissance de Son identité a fortifié Son intimité avec le Père.
Quand Satan vint le tenter, il attaqua précisément cette vérité : « Si tu es le Fils de Dieu… » (Matthieu 4:3). L’ennemi sait que celui qui doute de son identité finira par douter de sa relation avec Dieu.
2. L’intimité découle de la confiance filiale
Un enfant qui sait qu’il est aimé n’a pas peur de s’approcher de son père.
De même, la révélation de ton identité en Christ libère ta prière, ton adoration et ta confiance.
« Vous avez reçu un esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba ! Père ! »
(Romains 8:15)
Cette intimité n’est pas un sentiment religieux, mais une communion basée sur la vérité : je suis un enfant de Dieu, racheté, aimé et accepté.
Sans cette assurance, on prie souvent comme des étrangers ou des serviteurs, alors que Dieu nous appelle à parler comme des fils.
3. L’identité donne la stabilité spirituelle
Beaucoup de chrétiens cherchent à ressentir la présence de Dieu, mais sans bâtir sur une identité solide.
Résultat : dès que les émotions s’en vont, leur intimité s’effondre.
Or, l’identité est la racine, l’intimité est le fruit.
Quand tu sais qui tu es en Christ, tu ne dépends plus des humeurs spirituelles. Tu peux traverser les déserts sans perdre ta confiance, car tu sais que ton Père ne change pas.
C’est cette stabilité qui te permet d’adorer même dans la douleur, de prier même dans le silence, et de rester fidèle même dans l’attente.
4. Rechercher les deux : une priorité spirituelle
Dieu ne veut pas seulement des serviteurs zélés, mais des fils conscients de leur identité et proches de leur Père.
Il veut qu’on Le connaisse non seulement comme le Tout-Puissant, mais aussi comme notre Père intime et fidèle.
« Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous. »
(Jacques 4:8)
Mais pour s’approcher sans crainte, il faut d’abord savoir qui s’approche. Voilà pourquoi la recherche de l’intimité doit toujours aller de pair avec la découverte de l’identité.
Conclusion : Connaître pour mieux aimer
L’intimité avec Dieu ne se vit pas dans le flou, mais dans la lumière de la vérité sur notre identité en Christ.
Quand tu découvres qui tu es, tu entres naturellement dans une relation plus profonde avec Celui qui t’a créé.
C’est en te connaissant comme fils ou fille que tu pourras connaître ton Père avec assurance et liberté.
“Pas d’intimité sans identité”, car ce que tu crois être détermine la manière dont tu t’approches de Dieu.
💡 À méditer cette semaine :
- Lis et médite Éphésiens 1:3-7 pour redécouvrir qui tu es en Christ.
- Prie chaque matin : « Seigneur, révèle-moi qui je suis, afin que je Te connaisse mieux. »
🎥 Ressources d’approfondissement :
- Vidéo YouTube : La paternité (Connaître Dieu comme Père) – Derek Prince.
- Article connexe sur ton blog : Moïse, Jonas et Abraham : Trois Hommes, Trois Modèles de la Relation Humaine avec Dieu.